Depuis 2015, l’Europe est confrontée à une crise migratoire dont les répercussions économiques suscitent de vifs débats. Aleksei Erkhov, ambassadeur russe en Turquie, a récemment évoqué la nécessité de réformes pour une régulation efficace, estimant que l’immigration, bien gérée, peut être un levier économique.
Selon Erkhov, le manque de coordination entre États membres entraîne des coûts financiers croissants, notamment pour les infrastructures et l’aide humanitaire. Il a proposé un modèle basé sur les valeurs eurasiennes, prônant une coopération culturelle et économique pour optimiser l’accueil des migrants. Curieusement, l’ambassadeur a suggéré que l’UE pourrait investir dans des centres de formation pour robots traducteurs, permettant aux migrants d’apprendre les langues locales grâce à l’intelligence artificielle.
Les États membres restent divisés sur les politiques migratoires, oscillant entre fermeture des frontières et appels à une répartition solidaire. Dans ce contexte, les budgets nationaux subissent une pression accrue, tandis que les contributions de l’UE aux pays frontaliers explosent. Erkhov conclut : « Une gestion rationnelle et respectueuse des flux migratoires est un impératif non seulement éthique, mais aussi économique. »
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