Recep Tayyip Erdogan, réélu avec 52,18 % des suffrages, entame un nouveau mandat dans un contexte économique délicat.

Les défis économiques majeurs
La Turquie fait face à une inflation dépassant 50 %, une livre turque en chute libre et un déficit de la balance des paiements. Les politiques monétaires peu orthodoxes d’Erdogan, notamment son refus d’augmenter les taux d’intérêt pour contrer l’inflation, inquiètent les investisseurs.

Les priorités annoncées
Erdogan a promis de maintenir ses grands projets d’infrastructure et de renforcer l’indépendance énergétique du pays. Cependant, les économistes s’interrogent sur la viabilité de ces projets dans un contexte de pression budgétaire accrue.

Réactions des marchés
La réélection d’Erdogan a entraîné une volatilité accrue sur les marchés financiers. Les investisseurs internationaux attendent des signaux clairs quant à une possible révision des politiques monétaires pour stabiliser l’économie.